Linda Rieu est une ingénieure agronome qui a eu l’occasion de collaborer à de nombreuses reprises dans des programmes de développement dans différents pays d’Afrique. Il y a 10 ans, elle a décidé de se former dans le secteur humanitaire. Elle suit une formation pour être coordinatrice de projet en Eau Hygiène et Assainissement à l’Institut Bioforce en France. Linda devient alors WATSAN ! Cette formation lui permettra de réaliser une première mission avec Médecins sans Frontières en Guinée lors de l’épidémie d’Ebola.
Cette première mission sera un véritable choc pour elle. Linda enchaine différentes missions avec MSF. Dans cette interview, elle nous raconte son parcours, ses missions, etc. Un parcours très riche qui permet de comprendre les enjeux de la gestion de l’eau en mission humanitaire, mais également les impacts psychologiques de ces missions très intenses.
Linda en tenue Ebola
En 2023, Linda a créé une conférence gesticulée intitulée « Je ne suis plus un héro » qui retrace ses interrogations, ses connaissances et ses critiques vis-à-vis du secteur humanitaire. Une conférence gesticulée, c’est une représentation qui mélange :
les savoirs « froids », c’est-à-dire les connaissances issues des recherches personnelles, des travaux universitaires, des ouvrages et auteurs de référence, et les
les savoirs « chaud », c’est-à-dire les connaissances issues des expériences personnelles, les anecdotes, etc.
Ce type de format permet de créer une œuvre enrichissante et divertissante. Linda réussit particulièrement bien à retracer l’histoire et les enjeux de l’humanitaire tout en rythmant sa conférence avec des blagues, des abeilles et Daniel Balavoine !
Bref, une conférence gesticulée très proche des objectifs d’information et de vulgarisation du secteur humanitaire de Périple Humanitaire ! On valide, on encourage, on partage et on approfondie en l’invitant sur notre podcast !
Je ne suis plus un héro
Découvrez le parcours unique d’une travailleuse humanitaire qui a traversé des crises sanitaires majeures et qui aujourd’hui porte un regard critique sur le secteur de l’aide humanitaire. Dans son interview, Linda nous témoigne également les impacts psychologiques de ces missions difficiles. Un retour d’expérience qui n’est pas sans rappeler les interviews précédentes réalisées avec Marianne Kédia ou Stéphane Joli.
Gestion du stress en mission humanitaire : comment récupérer du stress au travail ?
Une formation en ligne pour aider les travailleurs humanitaires qui veulent améliorer leur bien-être en réduisant leur stress en mission humanitaire.
Contrairement aux propositions habituelles sur la gestion du stress, cette formation prend en compte les mécanismes qui sont propres aux travailleurs humanitaires, en s’appuyant sur des recherches menées dans le domaine de la psychologie.
Le choc culturel survient 2 fois ! La majorité des humanitaires négligent le choc culturel du retour.
Le principal risque psychologique n’est pas le stress post-traumatique. Les humanitaires sont majoritairement exposés au stress chronique.
Vous avez la possibilité d’agir sur votre stress en mission humanitaire… Et pas seulement avec des techniques de respiration ! Les solutions varient selon les individus et elle doivent être en accord avec votre personnalité et votre histoire personnelle.
Plan de la formation
Introduction
Se préparer au choc culturel
Le stress chez les humanitaires
Les causes du stress en mission humanitaire
Récupérer du stress en mission humanitaire
Public
Travailleurs humanitaires, volontaires de la solidarité internationale
Syllabus
Cette formation en ligne GESTION DU STRESS EN MISSION HUMANITAIRE s’appuie sur différents apports théoriques issus principalement du domaine de la psychologie. La présentation qui en est faite s’appuie quant à elle sur mon expérience et sur mes recherches personnelles. Dans mon podcast PERIPLE HUMANITAIRE, je vous propose des témoignages de travailleurs humanitaires qui vont également dans le sens de ce qui est présenté dans cette formation. Il s’agit donc d’un ensemble de ressources qui vous sont partagées afin que vous puissiez vous-même progresser dans votre parcours personnel.
La formation GESTION DU STRESS EN MISSION HUMANITAIRE présente différents travaux de recherche. Dans un premier temps, nous regarderons le cycle de l’expatriation qui est une représentation issu des travaux sur l’ajustement culturel des chercheurs Black, Mendenhall et Oddou (1991). Cette représentation explicative du choc culturel peut être utilisée comme un outil très pratique pour se préparer au départ.
Ensuite, nous aborderons les travaux du psychiatre du Comité International de la Croix-Rouge, Bierens de Haan (2002) qui a notamment travaillé sur les différentes formes de stress qui touchent les travailleurs humanitaires. Ces travaux nous servirons de base pour aborder les conséquences graves du stress chez les travailleurs humanitaires comme le syndrome de stress post-traumatique (INSERM, 2020) et le risque suicidaire (Ramchand et al., 2017).
En complément la formation s’intéressera aux principaux modèles théoriques du stress au travail (Karasek, 1979; Siegrist, 1996). Nous aborderons le fonctionnement biologique du stress au travail (INRS France, 2009). La formation abordera également la question du burnout (Guseva Canu et al., 2021; Maslach & Jackson, 1981) et les facteurs des risques psychosociaux (Gollac & Bodier, 2011).
Enfin, la formation se conclura sur un atelier de gestion du stress basé sur le modèle de l’effort-récupération. Les exercices proposés sont inspiré directement de l’étude menée par Sonnentag (Hahn et al., 2011; Sonnentag & Fritz, 2007).
Tout au long de la formation, vous retrouverez les sources sur lesquelles je m’appuie. Vous trouverez également à la fin de ce syllabus la bibliographie. Il s’agit ici seulement des travaux qui ont servi pour la réalisation de cette formation en ligne. Il existe une littérature beaucoup plus large sur le sujet.
Black, J. S., Mendenhall, M., & Oddou, G. (1991). Toward a Comprehensive Model of International Adjustment : An Integration of Multiple Theoretical Perspectives. The Academy of Management Review, 16(2), 291. https://doi.org/10.2307/258863
Gollac, M., & Bodier, M. (2011). Mesurer les facteurs psychosociaux de risque au travail pour les maîtriser [Rapport du Collège d’expertise sur le suivi des risques psycho-sociaux au travail, faisant suite à la demande du Ministre du travail, de l’emploi et de la santé]. Ministère du travail, de l’emploi et de la santé.
Guseva Canu, I., Marca, S. C., Dell’Oro, F., Balázs, Á., Bergamaschi, E., Besse, C., Bianchi, R., Bislimovska, J., Koscec Bjelajac, A., Bugge, M., Busneag, C. I., Çağlayan, Ç., Cernițanu, M., Costa Pereira, C., Dernovšček Hafner, N., Droz, N., Eglite, M., Godderis, L., Gündel, H., … Wahlen, A. (2021). Harmonized definition of occupational burnout : A systematic review, semantic analysis, and Delphi consensus in 29 countries. Scandinavian Journal of Work, Environment & Health, 47(2), 95‑107. https://doi.org/10.5271/sjweh.3935
Hahn, V. C., Binnewies, C., Sonnentag, S., & Mojza, E. J. (2011). Learning how to recover from job stress : Effects of a recovery training program on recovery, recovery-related self-efficacy, and well-being. Journal of Occupational Health Psychology, 16(2), 202‑216. https://doi.org/10.1037/a0022169
Karasek, R. A. (1979). Job Demands, Job Decision Latitude, and Mental Strain : Implications for Job Redesign. Administrative Science Quarterly, 24(2), 285‑308. JSTOR. https://doi.org/10.2307/2392498
Maslach, C., & Jackson, S. E. (1981). The measurement of experienced burnout. Journal of Organizational Behavior, 2(2), 99‑113. https://doi.org/10.1002/job.4030020205
Ramchand, R., Franklin, E., Thornton, E., Deland, S., & Rouse, J. (2017). Opportunities to intervene? “Warning signs” for suicide in the days before dying. Death Studies, 41(6), 368‑375. https://doi.org/10.1080/07481187.2017.1284956
Siegrist, J. (1996). Adverse health effects of high-effort/low-reward conditions. Journal of Occupational Health Psychology, 1(1), 27‑41. APA PsycInfo. https://doi.org/10.1037/1076-8998.1.1.27
Sonnentag, S., & Fritz, C. (2007). The Recovery Experience Questionnaire : Development and validation of a measure for assessing recuperation and unwinding from work. Journal of Occupational Health Psychology, 12(3), 204‑221. https://doi.org/10.1037/1076-8998.12.3.204
Les humanitaires ont-ils le droit de prendre des vacances ?
Voici la version longue d’une chronique réalisée pour l’épisode 8 du podcast l’Émission Humanitaire. Je suis allé à la rencontre de 2 spécialistes des ressources humaines et de la psychologie du travail pour pouvoir répondre à cette question.
Estelle Robert, qui a fondé le cabinet de conseil Humanitalent en 2017, a 15 ans d’expérience humanitaire de terrain dans les ressources humaines. À mon micro, elle nous explique le cadre qui permet aux humanitaires de prendre des vacances.
Mejda Ben Salma est psychologue du travail, référente en Qualité de Vie au Travail au siège d’Action Contre la Faim. Ses réponses à mes questions permettent de mieux comprendre les facteurs de risques psychosociaux (RPS) auxquels sont soumis les humanitaires.
Si vous souhaitez découvrir l’épisode de l’Émission Humanitaire qui parle (entre autre) de ce sujet vous pouvez l’écouter ici (c’est l’épisode 8 Humanitaires en vacances) :
Dans cet épisode, je vous propose de découvrir le parcours de Hakim Kahldi, un humanitaire passionné, spécialiste du Moyen-Orient et des groupes armés non-étatique. Hakim est chargé d’étude pour Médecins sans Frontières et il a travaillé dans différents pays : Irak, Tchad, Haïti, Gaza, Pakistan, Yemen et la Syrie. Il a d’ailleurs produit un article très intéressant : https://books.openedition.org/editionsmsh/30448
Un épisode que je vous recommande d’aller écouter !
Au travers de son interview nous présentons les différentes parts d’ombres et de lumières qui recouvrent le secteur de l’humanitaire. Le financement, la sécurité, les programmes… Hakim nous fait part sans retenue de son expérience.
Comme chaque été, la date du 19 août 2021 marquera la Journée Mondiale de l’Aide Humanitaire (JMAH). Cette année, la thématique retenue est la question de l’impact du changement climatique sur le monde humanitaire. Périple Humanitaire s’associe cette année à La Cité de la Solidarité Internationale, Echo Solidaire, Alternatives Humanitaires et Carnet de Bord Humanitaire pour traiter de cette question de taille !
Frantz Fructus est un jeune humanitaire spécialisé dans les projets d’eau, d’hygiène et d’assainissement (EHA). Il revient d’une mission à Madagascar où la situation est critique. En effet, le pays est en proie à un crise alimentaire majeure ! Le directeur executif du Programme Alimentaire Mondial (PAM) David Beasley a déclaré cette année que Madagascar était le premier pays dont la situation humanitaire est directement causée par le dérèglement climatique.
Au travers de son parcours, Frantz nous raconte comment les humanitaires interviennent sur place.
L’impact du dérèglement climatique à Madagascar
À l’occasion de la journée mondiale de l’aide humanitaire, différentes contributions ont donc été apportées par les partenaires :
Les catastrophes humanitaires peuvent avoir des conséquences désastreuses sur les populations et particulièrement sur les enfants. Lorsque des familles sont obligées de se déplacer pour fuir une guerre par exemple, il arrive parfois que les enfants soient séparés de leurs parents. Dans certains cas, ces enfants sont recrutés par des milices armées qui en font des enfants soldats. Vulnérables et isolés, les plus jeunes ont plus que quiconque besoin d’aide lorsqu’une catastrophe humanitaire survient.
Originaire de la République Démocratique du Congo, Jerry Abdala Kulelemba est aujourd’hui responsable de programme de protection de l’enfance et formateur pour Bioforce Dakar. Après des études en Droit, Jerry travaille sur le terrain en tant que travailleur social pour aider ces enfants à retrouver leurs famille, reprendre des études et envisager un avenir meilleur. Il poursuit sa carrière avec différentes ONG pour devenir responsable de programme. Aujourd’hui il transmet ses connaissances aux futurs humanitaires qui souhaitent, comme lui, venir en aide aux plus jeunes.
Dans cette interview vous découvrirez l’enjeu de la protection de l’enfance dans l’aide humanitaire, le parcours qu’il est possible d’avoir en tant que travailleur humanitaire et les difficultés que cela engendre. Au détour de quelques anecdotes, Jerry nous rappelle la nécessité de se former correctement aux métiers de l’humanitaire afin de pouvoir s’adapter au mieux et tenir dans la durée.
Quelle est la motivation des personnes qui quittent leur métier pour s’engager dans l’aide humanitaire ? Comment peut-on passer du secteur privé à celui de la solidarité internationale ? Quelles sont les formations nécessaires ?
Yakpaoro Konomou est né en Guinée Conakry et a d’abord travaillé pendant 15 ans dans le domaine de la comptabilité et de l’administration pour un grand groupe international. Grâce à ce travail il avait une position très confortable et il a pu voyager un peu partout en Afrique et dans le monde. Mais en 2015 la Guinée, son pays, est touchée par l’épidémie d’Ebola. Cet événement va être le déclencheur de sa reconversion professionnelle.
Yakpaoro décide alors de retourner sur le continent africain mais cette fois pour se former. Il intègre une formation à Bioforce Dakar dans laquelle il va apprendre à gérer les aspects administratifs d’une mission humanitaire. Grâce à son expérience et à sa formation, il se fait embauché par Médecins sans Frontières. C’est alors que commence une toute nouvelle vie.
Après nous avoir présenté son parcours, Yakpaoro nous raconte la formation à Bioforce, sa première mission avec MSF et sa découverte du métier d’administrateur de la solidarité internationale.
Les humanitaires interviennent dans différents contextes et types de mission. En fonction de la crise humanitaire du pays, plusieurs programmes peuvent être mis en place pour venir en aide à la population. La problématique de la nutrition est particulièrement prégnante sur le continent africain et c’est pourquoi de nombreux programmes en lien avec la sécurité alimentaire sont déployés sur le terrain.
Daniel Bikele Onana est Camerounais et est spécialiste des programmes de nutrition et de sécurité alimentaire. Après des études dans le biomédical, il se spécialise sur les questions de médecines communautaires avant de suivre une formation à Bioforce Dakar pour devenir responsable de programmes nutrition. Grâce à ses connaissances et son expérience de terrain, Daniel nous décrit avec précision son rôle et l’importance d’apporter une réponse d’urgence aux populations qui souffrent de malnutrition et particulièrement aux femmes enceintes et aux enfants. En effet, les conséquences de la malnutrition chez les plus jeunes peuvent engendrer des séquelles à long terme sur le plan physique et cognitif.
En janvier 2021, le Cameroun est en proie à plusieurs crises humanitaires qui engendrent des problématiques de sécurité majeures. Frontalier avec deux pays fortement déstabilisés, la République Centrafricaine (RCA) et le Nigéria, le Cameroun doit faire face à un afflux important de réfugiés qui fuient les conflits. De plus, depuis 2016, la situation intérieure se dégrade avec des revendications séparatistes entre la partie anglophone et la partie francophone du pays. Cette crise provoque à son tour des mouvements de populations importants à l’intérieur du Cameroun, les déplacés internes.
C’est au cœur de cet environnement instable et complexe que Daniel doit opérer. Il nous raconte son parcours, son pays et son engagement pour l’action humanitaire.
Faire du journalisme d’investigation, réaliser des enquêtes de terrain, dénoncer des affaires politiques… cette expérience peut-elle amener un journaliste à se lancer dans l’humanitaire ? Abandonner le confort des réunions avec les diplomates, les voyages en avion et la stabilité de son emploi pour faire partie de ces « baroudeurs » que constituent le monde de l’humanitaire. Le jeu en vaut-il la chandelle ?
Ce pari, Serge Xavier Francis OGA a décidé de le faire en s’engageant dans son pays, le Niger, auprès de Caritas. Son engagement bénévole commence dans la communication avant qu’il ne se fasse embaucher et que sa polyvalence lui permette également de travailler dans les services généraux et sur de la gestion de projet. Cette première expérience lui donne envie de se former et s’investir plus dans le milieu de l’humanitaire. Il décide alors de suivre la formation à Bioforce à Dakar et de se former à la logistique humanitaire.
Après ce parcours réussi, Serge rejoint différentes organisations internationales et travaille en expatriation au Congo et au Nigéria entre autres. Sa formation lui permet d’être efficace sur le terrain, mais son expérience de journaliste lui sert également dans ses relations humaines et dans son travail pour communiquer efficacement. De plus, sa connaissance des enjeux géopolitiques ainsi que ses travaux d’investigation sur le thème de la corruption font de lui un humanitaire perspicace qui évite de tomber dans les écueils du terrain.
Un parcours très inspirant qui fait une passerelle très intéressante entre l’information et l’action humanitaire sur le terrain.
Le Mali est un pays qui a été très fortement marqué par une crise de grande ampleur. Le 22 mars 2012, le régime du président Amadou Toumani Touré est renversé et depuis ce jour le pays connaît un bouleversement tant sur le plan sécuritaire que sur le plan économique. Alors que toute une partie du pays est délaissée par les services de l’État malien, comment les citoyens maliens peuvent-ils contribuer au redressement de leur pays ?
Amadou Ousmane Diarra a fait des études juridiques à Bamako et, après avoir travaillé pour le Programme Alimentaire Mondial (PAM) en tant qu’administrateur, il décide de se former aux métiers de l’humanitaire. Cet engagement l’amène à travailler dans des zones où les enjeux de sécurité sont très importants. Amadou découvre alors une autre facette de son pays, le Mali, qui connaît de fortes disparités entre le nord et le sud du pays.
Après sa première expérience au PAM, Amadou décide de se former à la logistique humanitaire à Bioforce à Dakar, au Sénégal. Grâce à cette formation, il découvre bien plus que le focus métier de la logistique. Bioforce transmet également aux futurs humanitaires des compétences transversales comme la gestion de projet, la sécurité ou encore la connaissance du milieu humanitaire. Un point important mis en avant par Amadou est le savoir-être, (https://www.bioforce.org/learn/les-engagements-bioforce/preparez-vous-au-terrain/des-simulations-grandeur-nature/) qu’un humanitaire se doit d’avoir en mission humanitaire. Selon lui, c’est une qualité essentielle lorsque l’on intervient dans des zones avec des contextes sécuritaires tendus.
Après avoir obtenu son diplôme, Amadou enchaîne les missions au Mali et travaille pour différentes grandes ONG. Aujourd’hui il aimerait mettre ses compétences au profit d’autres programmes, dans d’autres pays. Son engagement dépasse les frontières et il s’investit corps et âme dans ce monde aussi exigeant qu’enrichissant de l’aide humanitaire.