Faire du journalisme d’investigation, réaliser des enquêtes de terrain, dénoncer des affaires politiques… cette expérience peut-elle amener un journaliste à se lancer dans l’humanitaire ? Abandonner le confort des réunions avec les diplomates, les voyages en avion et la stabilité de son emploi pour faire partie de ces « baroudeurs » que constituent le monde de l’humanitaire. Le jeu en vaut-il la chandelle ?
Ce pari, Serge Xavier Francis OGA a décidé de le faire en s’engageant dans son pays, le Niger, auprès de Caritas. Son engagement bénévole commence dans la communication avant qu’il ne se fasse embaucher et que sa polyvalence lui permette également de travailler dans les services généraux et sur de la gestion de projet. Cette première expérience lui donne envie de se former et s’investir plus dans le milieu de l’humanitaire. Il décide alors de suivre la formation à Bioforce à Dakar et de se former à la logistique humanitaire.
Après ce parcours réussi, Serge rejoint différentes organisations internationales et travaille en expatriation au Congo et au Nigéria entre autres. Sa formation lui permet d’être efficace sur le terrain, mais son expérience de journaliste lui sert également dans ses relations humaines et dans son travail pour communiquer efficacement. De plus, sa connaissance des enjeux géopolitiques ainsi que ses travaux d’investigation sur le thème de la corruption font de lui un humanitaire perspicace qui évite de tomber dans les écueils du terrain.
Un parcours très inspirant qui fait une passerelle très intéressante entre l’information et l’action humanitaire sur le terrain.