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Réussir à concilier ses valeurs personnelles et professionnelles

Lorsque l’on souhaite s’engager dans l’humanitaire, on a le sentiment d’être mû par des valeurs fortes et universelles de solidarité. Cependant, il n’est pas rare de se retrouver déçu par la réalité du monde du travail. Comment transposer ces valeurs humaines dans le monde du travail ? Comment valoriser ses expériences sur le terrain avec sa vie professionnelle ?

Dans cette interview, je vous propose d’écouter le parcours atypique d’Alexandre. Après avoir effectué un stage en Bolivie, Alexandre décide de s’investir auprès des communautés amérindiennes en Amérique du Sud. De retour en France il fonde avec des amis l’association UNIDOS (asso-unidos.com) afin de pouvoir poursuivre les actions entreprises lors de son stage tout en essayant de concilier sa vie personnelle et professionnelle.

Un parcours qui montre qu’il est également possible de s’engager en entreprenant des actions depuis la France. C’est également l’occasion de se poser des questions sur la transversalité des compétences professionnelles vers la solidarité internationale, sur l’engagement à l’étranger et sur l’interculturalité. Un focus particulièrement intéressant sur la situation des communautés en Amérique du sud et sur le respect des traditions locales.

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L’enjeu de la logistique dans une ONG médicale

Peut-on faire de l’humanitaire sans être médecin ou infirmier ? Comment aider sur des campagnes de vaccination ? Faut-il faire une formation spécifique pour faire de l’humanitaire ?

Geoffrey Meszaros est parti d’un DUT en logistique et transport pour finir sur des missions médicales avec l’ONG Médecins sans Frontières. Il nous rappelle qu’il n’est pas besoin  d’être médecin ou spécialisé dans le paramédical pour travailler sur une mission médicale. Après des missions de vaccination et de lutte contre le choléra, Geoffrey se spécialise dans la gestion des centres médicaux et des camps de réfugiés. Son expérience a également servi à améliorer la formation proposée aux logisticiens de MSF.

Malgré son expérience dans différents pays en difficulté, c’est son expérience en France qui l’a le plus marqué sur la gestion des camps de réfugié. Il nous partage dans cet entretien son retour d’expérience et nous raconte en détail son parcours dans l’humanitaire et le fonctionnement des missions sur lesquels il a travaillé. Du camp de réfugié dans le nord de la France à Sana, au Yémen, Geoffrey nous livre la vision d’un Français investi dans l’humanitaire qui porte un regard critique sur la politique française.

Aujourd’hui formé à la RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises), il souhaite pouvoir opérer des changements plus profonds en France.

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La question de l’interculturalité en mission humanitaire

Accepter les différences culturelles est essentielle pour aller à la rencontre de l’autre. Oui, mais comment se positionner en tant qu’expatrié dans un pays à l’étranger ? Quelles sont les limites de ce que l’on peut accepter sous couvert de la différence culturelle ?

Une mission humanitaire c’est avant tout travailler dans un contexte spécifique, à l’étranger, dans des conditions de travail particulières. Qu’il s’agisse d’un stage à l’étranger ou d’une mission avec une grande ONG, la question de l’interculturalité se pose : richesse ou contrainte ?

Juliette Charpentier nous présente son parcours dans le monde de l’humanitaire et ses expériences sur le terrain. Après avoir beaucoup voyagé et suivi une licence en économie, elle décide de se former et de s’engager dans l’humanitaire. Son expérience sur différents continents lui a permis de se confronter à différentes cultures : Népal, Pérou, RCA, Tchad et Congo (entre autre). Chaque fois le positionnement de l’expatrié se pose, car le respect de l’autre est primordial. Mais il arrive aussi que l’on se fasse déborder et que l’on accepte trop de choses sous couvert de l’interculturalité. Tout l’enjeu est de trouver les limites que l’on est prêt à accepter.

Connaitre ses limites, c’est aussi savoir gérer les risques. Après avoir vécu une situation dangereuse au Pérou lors de son stage, Juliette s’est formée entre temps sur la sécurité. Son témoignage permet de rappeler que l’on peut limiter les risques en amont en définissant mieux les mesures de sécurité, mais également après coup en étant informé sur la prise en charge psychologique. En effet, les conséquences psychologiques d’une agression ou d’un accident ne doivent pas être prises à la légère.

Travailler dans l’humanitaire est souvent une expérience de vie unique, parfois courte, qui mérite que l’on se prépare et que l’on se forme pour l’appréhender au mieux.

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Les dérives de l’expatriation

Comment avoir une première expérience dans l’humanitaire ? Quels sont les risques ? Comment bien vivre l’expatriation ?

Partir en mission humanitaire : souvent plus facile à dire qu’à faire. Surtout lorsque l’on considère la durée d’une mission. Entre le stage humanitaire de 1 mois et le programme d’un an il y a une grande différence d’engagement. L’expatriation peut être vécue de différentes façons.

Elliott De La Roche a pu expérimenter ces différences au travers de ses différents voyages. Son savoir-faire dans la logistique humanitaire lui a permis de s’investir dans une petite association au Cambodge, puis à Médecins sans Frontières (MSF) en Papouasie Nouvelle Guinée pour finalement revenir en France avec l’association Aurore. Un parcours riche en enseignements qui permet de nous questionner plus largement sur la notion d’aide humanitaire et sur les différents degrés d’engagement.

Habitué aux voyages en tout genre Elliott n’en est pas à sa première expérience de l’expatriation lorsqu’il réalise son stage au Cambodge. Il va pourtant être confronté à une situation, peu évoquée lorsqu’on parle d’expatriation, et qu’il a dû dénoncer : la pédophilie. Malheureusement, il arrive parfois que les actions d’une association (souvent dans la protection de l’enfance) attirent des personnes qui ont des tendances pédophiles. Dans ce cas, l’expatriation sert de couverture à des personnes qui ne pourraient pas agir dans leur propre pays.

Mais cette mésaventure n’empêche pas Elliott de poursuivre son rêve et il fini par partir avec la grande ONG Médecins sans Frontières. Cette fois, l’expérience sera interrompue par des sentiments plus nobles 🙂

Voyager, aider son prochain, agir auprès des populations en difficulté… Poursuivre son rêve peut également nous faire réaliser que notre place est plutôt chez nous, à aider « en bas de chez soi ». Un beau parcours de vie qui a le mérite de nous questionner sur nos motivations profondes et sur nos limites.

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Logisticienne Humanitaire

Comment travailler dans l’humanitaire ? Quels sont les métiers nécessaires à la réussite d’une mission humanitaire ? Quelles sont les conditions de vie / de travail sur place ?

Voici des questions que je me suis longtemps posées avant de finalement découvrir « la réalité du terrain ». Le travailleur humanitaire est tantôt admiré, tantôt critiqué mais très souvent fantasmé. J’ai souhaité réaliser cette série de podcast dans le but de faire découvrir l’envers du décor grâce à une série d’interviews d’acteur du terrain.

J’ai donc décidé de vous livrer ici un premier témoignage plein d’enseignement que nous livre Louise Massé une jeune travailleuse humanitaire (seulement 25 ans) qui a commencé sa carrière dans des pays en crise : Sud Soudan, Syrie et aujourd’hui la République Centre Africaine. Son expérience de terrain nous aide à y voir plus clair sur l’organisation d’une mission humanitaire d’urgence et sur la logistique en particulier, un métier support essentiel à la bonne réalisation d’une mission humanitaire.

Mais il n’y a pas que l’aspect métier à prendre en compte lorsqu’on se lance dans l’humanitaire. L’expatriation amène à travailler dans des conditions de vie très particulières qui peuvent très vite devenir compliquées dans un cadre sécuritaire renforcé… un contexte que Louise connait très bien !

Je vous laisse découvrir ce témoignage unique et je vous invite à vous abonner pour suivre les prochaines interviews à venir.

Vous pouvez également laisser un commentaire pour réagir à l’interview ou pour soumettre des suggestions 🙂