La question de l’interculturalité en mission humanitaire

La question de l’interculturalité en mission humanitaire

Accepter les différences culturelles est essentielle pour aller à la rencontre de l’autre. Oui, mais comment se positionner en tant qu’expatrié dans un pays à l’étranger ? Quelles sont les limites de ce que l’on peut accepter sous couvert de la différence culturelle ?

Une mission humanitaire c’est avant tout travailler dans un contexte spécifique, à l’étranger, dans des conditions de travail particulières. Qu’il s’agisse d’un stage à l’étranger ou d’une mission avec une grande ONG, la question de l’interculturalité se pose : richesse ou contrainte ?

Juliette Charpentier nous présente son parcours dans le monde de l’humanitaire et ses expériences sur le terrain. Après avoir beaucoup voyagé et suivi une licence en économie, elle décide de se former et de s’engager dans l’humanitaire. Son expérience sur différents continents lui a permis de se confronter à différentes cultures : Népal, Pérou, RCA, Tchad et Congo (entre autre). Chaque fois le positionnement de l’expatrié se pose, car le respect de l’autre est primordial. Mais il arrive aussi que l’on se fasse déborder et que l’on accepte trop de choses sous couvert de l’interculturalité. Tout l’enjeu est de trouver les limites que l’on est prêt à accepter.

Connaitre ses limites, c’est aussi savoir gérer les risques. Après avoir vécu une situation dangereuse au Pérou lors de son stage, Juliette s’est formée entre temps sur la sécurité. Son témoignage permet de rappeler que l’on peut limiter les risques en amont en définissant mieux les mesures de sécurité, mais également après coup en étant informé sur la prise en charge psychologique. En effet, les conséquences psychologiques d’une agression ou d’un accident ne doivent pas être prises à la légère.

Travailler dans l’humanitaire est souvent une expérience de vie unique, parfois courte, qui mérite que l’on se prépare et que l’on se forme pour l’appréhender au mieux.


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